Les soirées — seulement
de grande qualité
Mas que peut-on faire lors-
que l'informatique se tait et
que les moteurs s'arrêtent?
«Dallas» avec des amuse-gueule
n’est plus tellement recherché.
Les «Happy Hours» sont «in», ac-
compagnées des vins superbes
de Vaduz en provenance des Ca-
ves du Prince régnant; de même,
trois ou quatre restaurants à tro-
is étoiles sont prisés; la cuisine
est si raffinée que même le plus
grand gourmet ne trouve que des
superlatifs pour la décrire.
À côté, pour les initiés, on trouve
également quelques bistrots ori-
ginaux qui ont la cote: ils se
sont spécialisés dans la cuisine
locale comme par exemple
les «Chäschnôpfli un’ suura
Moscht» (spetzle au fromage et
cidre). Le gastronome averti, au-
rait peut-être quant à lui, de la
peine à donner une apprécia-
tion...
Le calendrier des manifestations,
publié dans les deux journaux
quotidiens liechtensteinois, cau-
se à peu près les mêmes difficul-
tés. Car le choix culturel ne pré-
sente aucune lacune, passant de
la soirée de costumes nationaux
à la disco. Pour le touriste d'un
jour, les «Collections des Princes
de Liechtenstein», renommées
dans le monde entier, sont un
«must»; et si, l'horloge du par-
<ing le permet, on peut encore
se permettre une visite au tou-
chant Musée postal ainsi qu’au
Musée national avec ses pièces
originales en bronze sur l'histoire
primitive du Liechtenstein. Et en
continuant la lecture du pro-
gramme offert, l'étonnement est
encore plus complet. On peut
écouter le même soir un concert
de grande qualité à l'Ecole de
musique liechtensteinoise, ou
assister à une pièce ésotérique
au Theater am Kirchplatz de
Schaan, ou encore écouter at-
tentivement les réflexions d'un
penseur public à l'Académie de
Philosophie et même quelques
maisons plus loin, écouter avec
étonnement une conférence sur-
prenante d’un grand connaisseur
des plantes. Une chose est cer-
taine, même si l’on n'arrive pas à
se décider, la culture occupe
une place primordiale au Liech-
tenstein.
Ocio de mucho quilate
pero una vez apagado el tele-
visor y desconectado el torno
iqué diablos se hace aqui?
«Dallas» con popcorn estä de
baja. «In» estan actualmente las
happy hours con los refinados
caldos de Vaduz, de las bodegas
de la Principesca Corte, y tres o
cuatro locales de elite, con una
cocina tan extremadamente refi-
nada que el gurmé mas puntillo-
so no sale de los superlativos. Y
paralelamente cursan como dato
zonfidencial un par de tascas de
verdad, que se han especializa-
do en lo tradicional: «Chas:
chnôpfli un’ suura Moscht», por
ejemplo (traduzcase: pastas. al
queso y cidra)... El supradicho
gurmé va a tener sus problemas
para emitir un juicio.
Dificultades del mismo pelaje
nos promete la guia de especta-
culos de los dos diarios de
-iechtenstein. Puesto que en el
espectro cultural no queda, ent-
re velada folklôrica y discoteca,
la més minima brecha sin cubrir.
Las mundialmente famosas «Co-
ecciones del Principe», son, por
supuesto, de rigor para el turista
pasajero, y si el plazo de aparca-
miento alcanza, tambien van al
saco el activo Museo Filatélico y
al Museo Nacional, con sus ex-
lusividades de bronce de la
prehistoria de Liechtenstein.
La continuacién del programa
vuelve a garantizarnos sorpre-
sas. ¢0iremos por la tarde un
concierto de categoria en la Es-
cuela de Musica, asistiremos en
el Teatro am Kirchplatz a un pro-
‘undo espectéculo, escuchare-
mos en la Academia de Filosofia
la palabra de algln pensador pi-
hlico o, un par de casas més alla,
la extâtica conferencia de una
sacerdotisa de las hierbas? Aun-
que no nos hayamos decidido
alin, una cosa es segura: la cul-
tura si que esta de temporada.