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i) D. i. à Brescia.
avec celle d’ici, la laissant, pourtant tout a fait séparée
dans leurs oeeonomie et toutes de celle d’ici la traitant
comme un brigade séparée, car je suis de votre senti
ments, que nos allemands n’iront pas bien avec les ita
liens. Mais dans ces trois postes, ou vous voulez les
mettre, je les trouvent très bien, étant les seules, ou nous
auronts des places. Pour les armes, pour les régiments
je vous prie d’y penser sérieusement; a prescie') je sais
qu’on les fait bien mauvais et cher de tel façon, que le
roy de sardaigne ne les at plus pris. Ne pouvait on les
soigner d’ici en augmentant le fond? — Je conte toujours
avec un grand plaisir de voirs votre camp en grande in
cognito, quand vous le voudrez ; rien ne m’empeche.
Dans l’instant l’empereur me porte quelque chose de
merveilleux. J’ai beaucoup des choses des indes, mais
quelque chose de pareils et de cette perfection je n’en
ais pas encore vue. Je suis honteuse de vous en priver;
si je ne savois, que c’est vous faire plaisir en acceptant,
je ne saurois jamais me résoudre de vous priver de
quelque chose si parfait. Rien au monde, tout les dia
mants ne me sont rien, mais ce qui vient des indes sur
tout le dac et meme tapisserie est la seule chose, qui me
fait plaisir. Vous verez votre magnifique meuble a Schön
brunn et la tour va aujourd’hui toujours avec moi pour
l’admirer et sera placée auprès de mon canapée pour le
voirs toujours. La jolie petite pcruche et le canarie sont
charmants et me font passer de moments fort agréables.
Je vous suis infiniment obligée de tout vos présents.“
(gin kleines deutsches Billet (ohne Datum) nus dem Jahre
1757 bezeugt, daß der Fürst mit dem Ausbruch des siebenjährigen
Krieges auf seine Gage Verzicht geleistet hatte. Die Kaiserin
schreibt: